Des moines tibétains à Noirmoutier

Des moines tibétains à Noirmoutier !

Ils viennent du Laddakh, du monastère de Spituk, invités par l'association Culture Tibétaine. L'objectif de leur passage dans plusieurs villes de France, réunir des fonds pour l'école Ngari Institute of Buddhist Dialectics tout en faisant connaitre leur culture. Cette école est située près de Leh, la capitale du Laddakh. Elle accueille en internat 25 enfants originaires des villages de cette région montagneuse. Sa construction a pu débuter après le premier séjour des moines en 2009.

A Noirmoutier, les moines ont été chaleureusement accueillis par le père Chatry qui leur a ouvert la salle paroissiale et l'église.

Démonstration de calligraphie

Odile en tibétain, cela donne ça !

Une présentation de danses sacrées a eu lieu sur la place de la mairie le samedi matin afin d'annoncer le spectacle du soir à l'église.

Des promeneurs surprenants entre la salle Blanc Moutier et la place de la mairie.

Préparation des instruments de musique et des masques avant quelques pas de danse.

Une amitié est née entre un moine et un jeune noirmoutrin.

L'église accueillait le soir les danses sacrées de la liturgie bouddhiste. Les statues des saints sont restées de marbre devant les masques aux différents symboles. Au-dessus de l'autel, un tangka magnifique avec la représentation de Sakyamuni le Bouddha Historique.

La danse des squelettes

Cette danse est commune à toutes les traditions tantriques. 

Les mouvements athlétiques, et même enjouées, des squelettes sont destinés à manifester l'absence de peur de ceux qui sont passés au-delà de l'égo, les protecteurs de vérité.

Danse des chapeaux noirs

Cette danse montre des yogis tantriques portant des costumes effrayants et des chapeaux noirs.

Il s'agit encore de la destruction de l'égo et de la destruction des obstacles pour la libération des êtres.

      

      Danse du cerf

Elle fait partie des danses traditionnelles de Cham. 

Elle symbolise la destruction de l'égo et des obstacles pour la libération des êtres.

Danse de Palden Lhamo

Palden Lhamo est la protectrice du Tibet. Elle porte un masque bleu. Elle est aussi appelée Remati. 
Elle est la protectrice principale du Tibet et est célébrée partout au Tibet et en Mongolie. Elle est la puissante protectrice des Dalaï et des Penchen Lamas ainsi que de la capitale Lhassa. Elle protège également les enseignements du Gautama Bouddha dans l'école Géluppa du bouddhisme tibétain. 
Epouse de Mahakala, elle est la seule femme parmi les traditionnels "8 gardiens de la loi"
Elle est représentée de couleur bleu profond avec des cheveux rouges pour symboliser sa nature courroucée, traversant une mer de sang en amazone sur un mulet blanc.
                                                                                                            

Curieux mélange que les tambours "nga", les cymbales et les trompettes "dhung-chen" éclairée par des bougies de cire et non par des lampes à beurre.

"Lorsque je songe à la musique tibétaine, à cette étrange musique des cuivres et des timbales ne ressemblant à rien de connu et dans laquelle passent les rêves d'une nation bizarre, perdue en ces montagnes enveloppées de nuages ; musique parfois terrible, si grave, si lente et qui, mêlée aux âpres ballades du vent hurlant autour de ma tente, me fait frissonner dans la nuit. Rien ne peut me faire oublier tout ça" 

Alexandra David-Néel

                                                                                                             

Pour clore ce partage culturel, les moines, rejoints par leur traductrice, Dolma, ont récité des mantras, prières tibétaines.

Pour remercier le Père Chatry de son accueil, remise du traditionnel kata, écharpe de soie blanche. (photos Christian 

Une dernière photo prise sur le gois lors de l'arrivée des moines sur l'île. (photos Christian Divol)

Pour en savoir plus : 
Association France Tibet http:/www.tibet.fr