Francis Fortin utilise ses compétences de voilier pour confectionner des sacs estampillés NO
Francis Fortin, mieux connu sous le nom de Francis le Belge, a commencé à apprendre son métier d'ouvrier voilier en Hollande sur le chantier de reconstruction du Batavia, un navire hollandais du 17ème siècle ayant appartenu à la flotte de la Compagnie des Indes Orientales.
Il y apprendra les bases du métier de voilier "j'ai appris à manier la pommelle et l'aiguille et j'ai réalisé mes premiers points de couture"
En 1993, il effectue un stage de perfectionnement chez un voilier noirmoutrin chez qui il travaille depuis plus de 15 ans.
Les gardes robes d'illustres vieux gréements sont passées par ses mains : le Bellem, la Bisquine de Cancale mais aussi des bateaux noirmoutrins comme le Martroger, la Jeanne J, des chaloupes de la Baie de Bourgneuf...
Il y a 17 ans, Francis a l'idée d'utiliser des chutes de tissu à voile et de cordage pour confectionner un sac fourre-tout pour son usage personnel. Il n'imaginait pas le succès qui attendait ce cabas !
Étonnement lorsqu'un ami lui demande le même. La naissance d'un "must" noirmoutrin venait de naître !
La proposition d'un ami peintre, Jean-Michel Seiller, de les exposer dans sa galerie marquera le début d'une plus large diffusion.
Mais attention, il s'agit, encore aujourd'hui d'un travail manuel "pour le plus petit de mes sacs il me faut compter environ 8 heures de travail" tient à préciser Francis.
Le sac rond et le cabas sont devenus la marque de l'appartenance à l'île, l'accessoire incontournable de l'élégance des vacancières que certains appellent avec une pointe d'humour "le Vuitton"
noirmoutrin.
Mais Francis garde la tête froide. Même s'il a officialisé son activité en installant un atelier chez lui, il reste fidèle à son métier qu'il continue d'exercer chez son patron. Une fidélité qu'il perpétue dans la confection de ses sacs qui sont entièrement réalisés à la main avec les techniques et les matériaux utilisés par les voiliers.
Progressivement, Francis a imaginé d'autres formes pour ses sacs, toujours fonctionnels et inspirés des sacs de matelot. Parfois, il rajoute des détails plus sophistiqués, des fermoirs métalliques, un habillage en cuir, du cordage.
Il a aussi, à la demande de ses clientes, décliné sa gamme en pochettes de différentes tailles, porte-monnaie, trousses.
Il y apprendra les bases du métier de voilier "j'ai appris à manier la pommelle et l'aiguille et j'ai réalisé mes premiers points de couture"
En 1993, il effectue un stage de perfectionnement chez un voilier noirmoutrin chez qui il travaille depuis plus de 15 ans.
Les gardes robes d'illustres vieux gréements sont passées par ses mains : le Bellem, la Bisquine de Cancale mais aussi des bateaux noirmoutrins comme le Martroger, la Jeanne J, des chaloupes de la Baie de Bourgneuf...
De la voile aux sacs il n'y avait qu'un pas : l'imagination !
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| Le premier sac de Francis réalisé il y a 17 ans et toujours utilisé par son propriétaire |
Il y a 17 ans, Francis a l'idée d'utiliser des chutes de tissu à voile et de cordage pour confectionner un sac fourre-tout pour son usage personnel. Il n'imaginait pas le succès qui attendait ce cabas !
Étonnement lorsqu'un ami lui demande le même. La naissance d'un "must" noirmoutrin venait de naître !
La proposition d'un ami peintre, Jean-Michel Seiller, de les exposer dans sa galerie marquera le début d'une plus large diffusion.
Mais attention, il s'agit, encore aujourd'hui d'un travail manuel "pour le plus petit de mes sacs il me faut compter environ 8 heures de travail" tient à préciser Francis.
Le sac rond et le cabas sont devenus la marque de l'appartenance à l'île, l'accessoire incontournable de l'élégance des vacancières que certains appellent avec une pointe d'humour "le Vuitton"
noirmoutrin.
Mais Francis garde la tête froide. Même s'il a officialisé son activité en installant un atelier chez lui, il reste fidèle à son métier qu'il continue d'exercer chez son patron. Une fidélité qu'il perpétue dans la confection de ses sacs qui sont entièrement réalisés à la main avec les techniques et les matériaux utilisés par les voiliers.
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| Les outils de Francis, les outils traditionnels du voilier |
Progressivement, Francis a imaginé d'autres formes pour ses sacs, toujours fonctionnels et inspirés des sacs de matelot. Parfois, il rajoute des détails plus sophistiqués, des fermoirs métalliques, un habillage en cuir, du cordage.
Il a aussi, à la demande de ses clientes, décliné sa gamme en pochettes de différentes tailles, porte-monnaie, trousses.
Il travaille actuellement sur le projet d'un béret estampillé, comme tous ses sacs, aux armes de l'île, le NO qui précède toutes les immatriculations de bateaux ressortissant du Quartier Maritime de Noirmoutier.
Et si ce talent pour imaginer des sacs fonctionnels illustrant un savoir-faire traditionnel qui leur donne une âme venait du souvenir de Francis enfant ? Son papa, ouvrier carrier, partait chaque jour au travail portant sur l'épaule une large besace en cuir dans laquelle il fourrait son repas, de larges tartines de pain. A son retour, Francis aimait fouiller dans ce sac et son plus grand plaisir était d'y trouver des restes de ce pain "il avait le goût de l'odeur du cuir" Récemment, son oncle lui a fait don de ce sac qui contient une partie des souvenirs d'enfance de Francis.
Entreprise artisanale Francis Fortin
14, impasse de l'Atlantique à l'Epine
02 51 39 10 53 et francis.noirmoutier@yahoo.fr
Son site : www.sac-voile-noirmoutier.com
ils sont superbes tous ces sacs...
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