Poésie en musique à la librairie

Poésie en musique pour la dernière semaine de confinement à Trait-d'Union 

Elle n'a pas chômé la libraire durant ces semaines de confinement. Elle n'a rien lâché et surtout pas les lecteurs. Elle a imaginé, bataillé, livré... Elle a invité à écrire en proposant un concours de nouvelles (117 personnes ont joué le jeu !), à créer avec un concours de dessins pour les plus jeunes, concocté des paniers lectures comme des pochettes surprises, écouté les désirs des uns, conseillé les autres. Elle a invité à des promenades immobiles rythmées par des poèmes bourrés d'humour, de trouvailles, de mélancolie. Et pour cette dernière semaine, c'est en musique que se sont succédés les coups de coeurs de ses amies : Bob Dylan, Brassens, La Fontaine et Glenn Gould (dans une librairie entièrement remaniée pour donner de l'espace et de la sécurité) et pour conclure Andrée Chédid accompagnée de Souad Massi avec un poème qui semble spécialement écrit pour cette veille de fin de confinement "L'espérance"

Pour écouter toutes ces poésies il suffit de cliquer sur les liens suivants.

22 Odile

24La Fontaine et Glenn Gould

 
Andrée Chédid
 

25 Drôle de dimanche

L’espérance


J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie

Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits

Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries

Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir

J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.

 

En mai, la librairie sera ouverte du mardi au samedi de 10h à 18h
Les horaires normaux reprendront à partir du mardi 2 juin si tout va bien (c’est à dire du mardi au dimanche matin : 9h30/13h00 – 15h00/19h00).
Les consignes sanitaires sont à respecter strictement : lavage des mains à l’entrée ; port du masque ; distanciation obligatoire….)
La partie Café/Salon de thé ne rouvrira pas ses portes avant le 2 juin au plus tôt : par nécessité, mais aussi et surtout par solidarité ! Pas de café ni de thé dans la nouvelle (et très jolie) véranda, ni dans la cour au soleil!

Bon à savoir :
Les librairies indépendantes sont en grand danger, car ce sont des commerces (très) particuliers : le prix du livre est unique (le libraire ne choisit donc pas ses marges… imposées par les distributeurs) ; il n’y a pas de concurrence possible (un livre est publié chez un seul éditeur) et la marge de négociation du libraire auprès des (gros) distributeurs est donc limitée ;  le poids du stock immobilisé dans les librairies est énorme (en France, il y a environ 100 livres qui sortent par jour) et pèse sur la trésorerie des libraires de façon considérable ; les frais de transport sont élevés et à la charge du libraire… La rentabilité d’une librairie est donc très aléatoire et les charges sont lourdes à porter. En clair, c’est le volume (c’est à dire le nombre) de livres vendus qui les fait vivre.
Alors ? RV à Trait-d'Union !!!!

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